La Bulgarie, son seul espoir de freiner la sclérose en plaques
par Geneviève BlaisVoir tous les articles de Geneviève Blais
Article mis en ligne le 19 avril 2010 à 7:09
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Vivianne White est à une poussée du fauteuil roulant. Elle perd un peu de son autonomie chaque semaine. C'est guidée par l'espoir qu'elle s'envolera pour la Bulgarie en juin. Elle y subira une opération qui, d'après les études du Dr Paolo Zamboni, pourrait stopper la progression de la sclérose en plaques.
«Plusieurs attendent de voir si les gens vont oser se soumettre à ce traitement. Moi, je n'ai pas le temps d'attendre. C'est un peu la dernière chance que j'ai», souligne-t-elle.
Enseignante à temps plein, mère de famille, Mme White était, comme bien des femmes, une «superwoman» lorsque le diagnostic est tombé, en 2006.
«Ça faisait quelques années que je vivais des symptômes associés à la sclérose en plaques, mais je me disais toujours que ce n'était pas cela. Je ne voulais pas le croire», se rappelle la Joliettaine de 46 ans.
La maladie n'a cessé de progresser depuis, l'obligeant même à renoncer à sa passion, l'enseignement.
«Je suis rendue au deuxième stade, alors chaque fois que survient une attaque, j'en perds un peu», dit-elle.
Vivianne White a tout essayé: médicaments, thérapies, yoga, naturopathie… Rien n'a fonctionné. Mais voilà qu'un reportage présenté sur la chaîne CTV fait revivre l'espoir.
Selon le Dr Paolo Zambini, la sclérose en plaques serait associée à une malformation des veines jugulaires et azygos. Cela empêcherait le sang de bien circuler et de drainer efficacement le système nerveux central. Pour corriger la situation, le médecin propose une angioplastie.
«À la suite de ce documentaire, j'ai écrit à des hôpitaux en Inde, en Bulgarie et en Pologne qui acceptent de réaliser cette intervention. C'est le Dr Grozdinski de l'hôpital Toduka qui a été le premier à me répondre», indique Mme White.
Son opération est prévue pour le 9 juin. Sa fille aînée sera à ses côtés.
«Je ne me fais pas d'illusion. Je devrai peut-être continuer à marcher avec une canne, mais au moins, je vais marcher.»
Elle ne craint pas pour sa sécurité ni pour les risques associés au traitement.
«Entre la peur et l'espoir, c'est l'espoir qui gagne. Quand tu vois ta mobilité et ton autonomie s'en aller, quand tu vois la douleur augmenter, quand tu vois ton état se dégrader, tu te demandes combien de temps il te reste avant de te retrouver dans un centre d'accueil», indique-t-elle.
Enseignante à temps plein, mère de famille, Mme White était, comme bien des femmes, une «superwoman» lorsque le diagnostic est tombé, en 2006.
«Ça faisait quelques années que je vivais des symptômes associés à la sclérose en plaques, mais je me disais toujours que ce n'était pas cela. Je ne voulais pas le croire», se rappelle la Joliettaine de 46 ans.
La maladie n'a cessé de progresser depuis, l'obligeant même à renoncer à sa passion, l'enseignement.
«Je suis rendue au deuxième stade, alors chaque fois que survient une attaque, j'en perds un peu», dit-elle.
Vivianne White a tout essayé: médicaments, thérapies, yoga, naturopathie… Rien n'a fonctionné. Mais voilà qu'un reportage présenté sur la chaîne CTV fait revivre l'espoir.
Selon le Dr Paolo Zambini, la sclérose en plaques serait associée à une malformation des veines jugulaires et azygos. Cela empêcherait le sang de bien circuler et de drainer efficacement le système nerveux central. Pour corriger la situation, le médecin propose une angioplastie.
«À la suite de ce documentaire, j'ai écrit à des hôpitaux en Inde, en Bulgarie et en Pologne qui acceptent de réaliser cette intervention. C'est le Dr Grozdinski de l'hôpital Toduka qui a été le premier à me répondre», indique Mme White.
Son opération est prévue pour le 9 juin. Sa fille aînée sera à ses côtés.
«Je ne me fais pas d'illusion. Je devrai peut-être continuer à marcher avec une canne, mais au moins, je vais marcher.»
Elle ne craint pas pour sa sécurité ni pour les risques associés au traitement.
«Entre la peur et l'espoir, c'est l'espoir qui gagne. Quand tu vois ta mobilité et ton autonomie s'en aller, quand tu vois la douleur augmenter, quand tu vois ton état se dégrader, tu te demandes combien de temps il te reste avant de te retrouver dans un centre d'accueil», indique-t-elle.
Appel à la générosité
L'espoir a un coût: 12 000 $ dans son cas. Pour l'aider à financer son opération, Vivianne White a déposé des tirelires dans certains commerces de Joliette et de Rivière-des-Prairies, où elle a longtemps travaillé. Pour la contacter: 450-750-0535.
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